Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 18:57

Voir la vidéo : Prise de parole après la visite de l'exposition "Pierre Mendès France" au musée de Louviers

 

 

Le Président de la République a répondu aux questions des journalistes au sujet de l'avenir de Petroplus en sortant de l'Hôtel de Ville de Val-de-Reuil.

 

 

 

 

Le Président de la République a pris la parole après sa visite de l'exposition temporaire "Pierre Mendès France", au musée de Louviers, dans l'Eure.

 


http://www.elysee.fr

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 12:00

 

 

 

Une rencontre nationale entre le Parti socialiste et son Premier secrétaire, Harlem Désir, et le Mouvement Unitaire Progressiste (MUP) et son Président, Robert Hue, s’est tenue vendredi 21 décembre au siège du PS, rue de Solferino, à Paris. (Participaient également à cette rencontre Luc Carvounas, Secrétaire national aux relations extérieures du PS, et Laurent Dumond, dirigeant national du MUP.

Dans un climat constructif et de respect mutuel, les deux formations politiques ont échangé leurs réflexions et analyses sur la situation politique du pays et ont réaffirmé, ensemble, leur soutien au Président de la République et à l’action gouvernementale.

Le Mouvement Unitaire Progressiste (MUP) a rappelé que, tout en étant pleinement conscient des difficultés économiques et sociales inédites auxquelles sont confrontés le pays et la gauche au pouvoir, il convenait plus que jamais de donner une dynamique significative à la politique de changement attendue par les Françaises et les Français.

C’est dans cet esprit que le MUP, tout en accordant son soutien à la majorité gouvernementale, contribue à faire entendre sa sensibilité progressiste et populaire au sein de la gauche et de la majorité.

Dans le prolongement de cette rencontre nationale, le MUP a donné son accord à la proposition du PS de participer à une coordination de la majorité gouvernementale.

Par ailleurs, la mise en place d’un groupe de travail entre le PS et le MUP a été décidée permettant de donner toute son efficacité et sa cohérence aux actions communes des deux formations et à la préparation des échéances électorales à venir.

Paris, le 21 décembre 2012

 

http://www.mouvementunitaire.fr/index.php

 

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 12:00

louverture-au-mariage-et-ladoption-pour-tous-une-reforme-quLe secrétaire général de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, a adressé avant les vacances une lettre aux chefs d'établissement des 8 300 écoles, collèges et lycées privés catholiques, révèle Le Parisien, vendredi 28 décembre.

 

"Chaque école, collège ou lycée peut prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics", écrit-il.

 

Prendre des "initiatives" "localement adaptées"


"Toutes les options individuelles n'ont pas à être instituées, au risque d'ébranler des références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un homme et d'une femme, et la famille, cellule de base où la responsabilité éducative est exercée par un père et une mère",expliquait-il ainsi le 14 décembre dans un communiqué adressé à la presse. Un jour plus tôt, il l'adressait aux responsables des 8.300 établissements catholiques, en les invitant, dans une lettre qui l'accompagne, à "prendre les initiatives qui leurs paraissent localement les plus adaptées" pour "permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics".

 

"Un très grave contresens dont les enfants seraient les premiers à pâtir" 

 

Considérant que "pour la construction de l'identité et la personnalité de chaque enfant", "la reconnaissance de la différence sexuelle et le droit d'accéder à ses origines et à sa propre histoire" étaient "essentiels", le mariage pour tous serait, estime-t-il, "un très grave contresens dont les enfants seraient les premiers à pâtir". Ceci fait, il appelle donc les membres de sa communauté éducative à "prendre part" "en conscience et clairvoyance" au débat. En un mot, à prendre position, après les premiers rassemblements de soutien au projet de loi. Et avant ceux, à venir, de ses opposants.


Un appel déguisé à venir manifester contre le projet  ?


Voire un peu plus, estiment certains, ulcérés. Parmi eux, Sundep-Solidaires, un syndicat d'enseignants du privé.  "Sous couvert de "l'intérêt supérieur des enfants qui [leur] sont confiés", le secrétaire général de l'Enseignement catholique demande aux chefs d'établissement de "prendre les initiatives"...", dénonce le syndicat dans un communiqué.


En rappelant au passage qu'il était, selon lui, contraire à la liberté de conscience "d'organiser tout débat, de demander aux élèves, personnels de se positionner sur des sujets qui relèvent de leurs choix privés", estimant à ce propos que "ce type d'initiative est aussi porteur d'exclusion des personnels et enfants qui ne rentrent pas dans le schéma sexuel stéréotypé porté par l'église catholique". Le syndicat cite ainsi au renfort de sa démonstration l'article L.122-45 du code du Travail, au terme duquel "... aucun salarié ne peut être sanctionné ou licencié en raison de [...] ses opinions politiques, de ses activités syndicales [...], de ses convictions religieuses [...]".


En toile de fond, la crainte que cet appel à prendre position soit une incitation déguisée à venir manifester le 13 janvier à Paris, avec les autres opposants au projet de loi.


Des préparations à la confirmation annulées le 13 janvier

Eric de Labarre assure de son côté qu'il n'en est rien : "On n'appelle pas à manifester, on pose un cadre. Puisqu'il n'y a eu aucun débat, c'est de notre responsabilité d'éducateurs d'aider à la prise de conscience pour que chacun se détermine. Même en primaire, doit-on répondre à un gamin de sept ans que c'est une affaire d'adultes ? Je ne crois pas". 


Pourtant, selon Le Parisien qui recueillaient les propos du secrétaire général, par endroits, c'est bien comme un appel à la mobilisation que le communiqué a été lu : des préparations à la confirmation auraient ainsi été annulées le 13 janvier pour permettre à parents et enfants de manifester.

 


Le Kiosque aux Canards

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 23:25

Harlem désirs Le Parti communiste vient de dévoiler un clip vidéo qui vise de façon inacceptable le Président de la République et le Gouvernement. Ce clip est  de mauvaise foi, mensonger et caricatural: il est une faute contre la gauche. 

François Hollande et la gauche qui gouverne sont la cible exclusive de ce clip qui épargne totalement la droite et l'extrême-droite.

Ce clip est une honte pour ses auteurs. Il ne met pas seulement en cause le Président de la République, il ignore délibérément l'action menée depuis 8 mois au service des Français: il passe sous silence les emplois d'avenir, les contrats de générations, la hausse du SMIC de 2% dès juillet 2012, l'augmentation de l'Allocation de rentrée scolaire, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, les nouveaux postes dans l'Education, la loi de séparation des activités bancaires, la loi sur le logement, la création de la Banque publique d’investissement...Plusieurs de ces lois ont d'ailleurs été votées par le Parti communiste au Parlement.

Ce clip passe aussi sous silence l’incohérence du Parti communiste qui a, pour la première fois avec la droite au Parlement, voté contre des réformes qui améliorent la vie quotidienne des Français comme le budget de la Sécurité sociale.

J'appelle le PCF à cesser de se tromper d'adversaire, à se garder d’une dérive contraire à sa tradition de responsabilité.

Ces caricatures sont insultantes et dangereuses pour l'unité de la gauche. La France n’a rien à gagner à la division de la gauche.

Au lieu de faire la guerre à la gauche, le Parti communiste devrait aider le Gouvernement à faire la guerre au chômage et à la crise.

 

 

Harlem Désir, premier secrétaire du PS

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 20:35
Décrypter et démasquer pour mieux combattre l’extrême droite, voilà l’ambition des Jeunes Socialistes dans les semaines à venir.
 
Si nous voulons que la gauche au pouvoir réussisse, nous devons savoir qui se cache en embuscade. Après 10 ans de droite en France et face à la banalisation d’un discours raciste et haineux aux plus hautes sphères de l’Etat, la xénophobie gagne dans les têtes et progresse dans les urnes en France et en Europe.
 
Sociologues, historiens, responsables politiques, militants : les Jeunes Socialistes mèneront partout en France, dans chaque département, un ambitieux cycle d’entretiens, inauguré aujourd’hui avec le directeur du centre d’étude « opinion publique » à l’IFOP, Jérôme Fourquet, dont les travaux portent sur la sociologie et la géographie électorale.
 
L’ensemble des militants et volontaires pourront participer et contribuer via une page dédiée sur notre site et chaque fédération des Jeunes Socialistes réalisera une analyse des ressorts du vote d’extrême droite sur son territoire.
 
Le samedi 16 février les Jeunes Socialistes tiendront une grande Convention Nationale aux côtés de membres de la société en mouvement et de leurs partenaires de la jeune gauche, point d’étape de leur mobilisation contre l’extrême droite.
 
Les multiples mouvements d’extrême droite, s’ils sont les héritiers d’une histoire avec laquelle ils n’ont jamais rompu, sont en mutation. Ils présentent aujourd’hui des programmes économiques et sociaux, une certaine fiscalité et des positions réactionnaires concernant les droits des femmes, qu’il nous faudra analyser. C’est en effet seulement en en comprenant les ressorts, en décortiquant les discours, en analysant les liens, que nous pourrons faire reculer les idées véhiculées par l’extrême droite, le Front National en premier lieu. Dans les semaines à venir les Jeunes Socialistes définiront donc une stratégie, élaboreront leurs réponses et leur matériel pour agir contre l’extrême droite.
 

Calendrier des rencontres :

 
12 décembre : Jérôme Fourquet – IFOP
18 décembre : Jean-Yves Camus, essayiste, politologue
20 décembre : Nonna Mayer, Sociologue
7 janvier : Sarah Proust, Secrétaire Nationale du Parti Socialiste en charge de la riposte
8 janvier : Vincent Duclert, historien de l’extrême droite
9 janvier : Pascal Perrineau, directeur CEVIPOF, sociologue
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 17:58
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 10:25

L'expérience a été couchée

sur papier.

Cela donne un livre d'une centaine de pages dans lequel je relate mes cinq années passées à tenir la chronique quotidienne de Sarko

france, du 6 mai 2007 au 17 juin 2012. Il est édité par Dictus Publishing et vous pouvez le trouver en version électronique ou brochée sur le site MoreBooks et chez Amazon.

La création puis l'animatio

n du blog, les rencontres virtuelles ou réelles, la frénésie ou le découragement, la découverte de la blogosphère politique et le succès de la dernière campagne, les réactions épidermiques ou réfléchies, c'est un témoignage et un remerciement collectif.

Nous sommes tous passés depuis à autre chose, de plus pérenne ou pas.

L'avenir le dira. 


Certain(e)s de nos relations entre blogueuses/rs ou lectrices/lecteurs se sont distendues, rompues, ou au contraire consolidées. L'alternance a provoqué quelques déchirures qui, de mon côté, n'enlèvent rien au souvenir ni au respect.




 

Chroniques d'un blogueur antisarkozyste (2007-2012)

Sciences politiques

Dictus Publishing (09-12-2012) - ISBN-13: 978-3-8473-8574-5
Partager cet article
Repost0
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 12:45

 


Je ne vais ce matin pas faire un long billet mais je vais en quelques mots vous parler de Florange et de l'accord entre Mittal et le gouvernement.


D'abord il faut se rappeler d'où l'on vient et le moins que l'on puisse dire c'est que les perspectives n'étaient pas joyeuses en septembre dernier.


Rappelez vous qu'il y a 2 mois Mittal avait fixé un ultimatum au gouvernement, oui oui, un ultimatum, en lui donnant 2 mois pour trouver un repreneur pour les seuls hauts fourneaux et qu'il n'entendait rien négocier. Si le gouvernement ne trouvait pas de repreneur :
  • Il fermait définitivement les hauts fourneaux 
  • Pas un centime d'investissement
  • Mettait en place un plan social
  • Les 650 salariés concernés se seraient retrouvés sans emploi
Où en sommes nous depuis hier soir et les annonces du 1er ministre :
  • Pas de plan social 
  • Les hauts fourneaux sont maintenus en l'état
  • Pas de licenciement 
  • Investissement de 180 millions d'euros sur 5 ans
L'objectif du gouvernement était de sauvegarder l'emploi et d'assurer la pérennité du site. Pour Mittal c'était de se débarrasser des hauts fourneaux pas rentables et donc de supprimer les emplois qui allaient avec.

Le résultat est donc net et sans bavure, pour Mittal c'est une défaite cuisante il a cédé sur tout et pour le gouvernement c'est une victoire du politique sur l'économique, indéniablement Mittal a capitulé sur l'ensemble des points. C'est un beau succès pour les ouvriers qui se sont battus pour leurs emplois qui vont être sauvés.

Alors bien sûr cette solution au regard du passé de Mittal notamment à Gandrange et à Liège ne plait pas à tout le monde, la nationalisation temporaire est jugée préférable par certains (dont je fais partie) et la revente à un repreneur se serait faite par la suite. 
Malgré mon sentiment mitigé, je relève des points positifs  :
"Les moyens de pression ne disparaissent pas avec l'annonce d'aujourd'hui. Si Mittal se comportait comme un homme qui ne respecte pas sa parole, il y a des moyens de pression", a-t-on déclaré dans l'entourage du chef de l'Etat."

"Ces engagements d’ArcelorMittal sont inconditionnels. Le gouvernement veillera à ce qu’ils soient respectés scrupuleusement. Il utilisera tous les moyens nécessaires en cas de non-respect".


Ces éléments sont très importants si toutefois le gouvernement se donne les moyens de contrôler l'application du protocole. Si ce n'était pas le cas alors cet accord n'aurait servi à rien. 

Et puis n'oublions pas que la vie politique est faite d'alternance et que la couleur du gouvernement peut changer et les priorités aussi....en 2009 sauver Gandrange n'en n'était pas une pour Sarkozy.


Pendant ces dix derniers jours, Arnaud Montebourg a beaucoup mouillé la chemise, brandissant la menace de la nationalisation de tout le site et il avait semble t-il trouvé un repreneur. Certains voient dans la décisions d'hier comme un désaveu par Ayrault et Hollande de l'action de Montebourg, personnellement j'ai tendance à penser que la pression sur Mittal mise par Montebourg a obligé l'homme d'affaires à négocier et à céder sur ce qu'il ne voulait ni négocier ni céder il y a seulement 10 jours. 
Pour Montebourg c'est sans doute une satisfaction personnelle pour lui que d'avoir contribué à sauver 650 emplois et cela permet de respecter l'un des engagements de François Hollande qui était de sauvegarder les emplois des ouvriers sur le site même de Florange. Le plus dur pour lui sera sans doute de faire le SAV d'un accord avec Mittal, Mittal qu'il a tant décrié ces derniers jours, mais faisons lui confiance pour "retomber sur ses pieds".
Enfin, je ne peux pas ne pas rappeler que dans des conditions identiques, Sarkozy n'avait pas fait grand chose sur le site de Gandrange fermé en 2009 par Mittal malgré ses promesses et les belles paroles de Sarkozy non suivi d'effet.

 

François Hollande, lui, a respecté sa parole mais dans 5 ans sera t-il encore là pour vérifier si les engagements finaux auront été tenus par Mittal, 21 ème fortune mondiale estimée à 16 milliards, nul ne le sait.
Partager cet article
Repost0
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 07:25


Nous pouvions éviter de traiter du énième rebondissement des déchirements de l'UMP. Nicolas Sarkozy avait encore échoué à réconcilier les deux impétrants. Une ministre allait faire réquisitionner des logements à l'approche du grand froid. C'était une sacrée nouvelle, mais il faudra juger sur pièce.

Et des sénateurs communistes continuaient leur croisade anti-Hollande au point de voter avec l'UMP.

Il fallait comprendre.

Sarkozy échoue, encore
Qui était dupe ? Nicolas Sarkozy s'est encore planté. La situation est cocasse. L'ancien sauveur que le Point ou l'Express nous présentaient comme le Recours éventuel s'est littéralement vautré à tenter de réconcilier les deux rivaux. Il a déjeuné avec Fillon (mardi) puis Copé (jeudi).

En vain.

« S'il est attentif et préoccupé par la survie de sa famille politique, il est, aujourd'hui, au-dessus des contingences et des divisions partisanes. »
Brice Hortefeux

Le déchirement est complet, ou presque. Selon l'Express, Valérie Pecresse a traité Jean-François Cope de "fasciste". Vraiment ? Sarkozy a joué au pyromane, allumé le feu pour affaiblir Fillon. Lequel est parti.

Car l'ancien secrétaire général, désigné par Sarkozy en 2010, est bel et bien président. L'UMP s'est scindée en deux, et bientôt trois groupes à l'Assemblée. Car des non-alignés (sic! On se croirait au Liban ou en Irak !) ont menacé d'une autre sécession.

On a tout entendu. Jeudi soir, voici donc Raffarin qui suggère une commission de conciliation, tout en déplorant que l'UMP ne soit pas adaptée à la "démocratie moderne". Merci Jean-Pierre !

Quand au négociateur surdoué, il prépare désormais ses vacances de Noël. Il était temps.


Duflot agit, ou bien
Le 27 octobre dernier, la ministre Cécile Duflot promettait la réquisition de logements dans des bâtiments publics avant l'hiver. Elle venait de rencontrer des responsables associatifs.

Un mois plus tard, un jeudi soir, France 2 livre un étonnant reportage dans le journal télévisé de David Pujadas sur combien il est compliqué d'expulser des locataires incommodants quand on est propriétaire... On appelle cela, de la contre-programmation.

Cécile Duflot, depuis un mois, est sous pression. Jeudi 29 novembre, ce même jeudi où une chaîne publique de télévision nous illustrait la nouvelle par cet improbable reportage, la ministre livrait une première salve: trois missives seront adressées aux préfets de régions jugées tendues - Île-de-France, Rhône-Alpes et Paca - « pour se mettre en situation de procéder à des réquisitions d'ici la fin de l'année ». Ces dernières ne concerneront que des habitations appartenant à des personnes morales. 

Encore les communistes?
Au Sénat, les élus communistes poursuivent leur travail d'opposition avec l'UMP. Ils progressent: maintenant, ils votent désormais vraiment comme l'UMP, comme sur la loi de financement sur la Sécu pour 2013.

Merci.

Bien sûr, ils votent comme l'UMP mais pour d'autres raisons. Ils les ont écrites, dans une tribune. Ou raconté, sur quelques estrades médiatiques. Leur vote est paraît-il clair. Ils votent « contre l'austérité ». Il faut être concret dans la vie. Mercredi, leur abstention a signifié le refus - provisoire et donc inutile - d'un relèvement des impôts contre les plus fortunés au motif que ce dernier était ... insuffisant.

Ahem.

On tousse.

Pourtant, ils persistent. Le Groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat a plongé dans l'absurde: «Nous l’affirmons avec force : nous sommes acteurs du changement. » Ils viennent de (re)voter le statu-quo fiscal... Une bouderie, rien d'autre. Nous aurions pu les croire et les comprendre quand ils écrivaient: « Notre seule ambition est de répondre aux attentes et exigences de notre peuple. » Mais l'attitude - soutenir l'UMP pour le statu-quo fiscal... est politiquement incompréhensible.

La démocratie est mature quand elle comprend que seul le résultat compte. S'il s'agit de créer un rapport de forces vis-à-vis d'élus socialistes peu disposés au moindre compromis « sur leur gauche », la démarche se comprend. D'ailleurs, au PS, Harlem Désir s'est décidé à rencontrer les élus d'opposition de gauche. Sauf Mélenchon. Bizarre.

Mais cette fois-ci, au Parlement, cette opposition devenue systématique est inutile, stérile, contre-productive. Quand la gauche y était unie sous Sarkozy après les élections partielles de septembre 2011, freiner d'improbables réformes sarkozystes était un objectif louable du point de vue de l'opposition: l'alternance était possible quelques mois plus tard. Mais nous sommes au début d'un quinquennat. Les communistes du Sénat espèrent sans doute, ou peut-être, quelques succès électoraux aux prochaines municipales.

Il faut l'espérer, car sinon, la disparition est proche. En l'état, le projet de loi de finances de la sécurité sociale a donc été refusé une seconde fois au Sénat, grâce à un vote négatif des sénateurs communistes sur le volet recettes.

Dont acte.

Il faudra expliquer pourquoi le statu-quo est préférable à un progrès insuffisant.


Pourquoi tant de haine ?

 

 

Chroniques de Juan

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:51

contrat generation

Après l'adoption des emplois d'avenir par le Parlement la semaine dernière, c'est une nouvelle arme contre le chômage qui va pouvoir être désormais rapidement déployée. Avec 500 000 contrats prévus sur le quinquennat, les contrats de génération permettront de donner un grand coup d'accélérateur aux embauches de jeunes peu ou pas qualifiés en CDI, et à la protection de l'emploi des seniors.

Avec 22 % des 15-24 ans actifs qui sont en recherche d’emploi et seulement 43,5% des 55-64 ans actifs ayant un emploi, il y a urgence à agir.

 Je suis particulièrement satisfait que cette belle idée de François Hollande prenne corps. L’accord établi est le gage, pour demain, d’unvaste mouvement dans les entreprises en faveur de l’emploi stable des jeunes, du maintien en activité des seniors et de la transmission des compétences.

 C'est enfin la validation de la méthode voulue par le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, et le Ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, Michel Sapin, fondée sur la confiance dans les partenaires sociaux et la négociation sociale pour trouver le bon équilibre entre les aspirations des salariés, des jeunes et des demandeurs d’emploi et les besoins des entreprises.

 Les syndicats des salariés et les organisations patronales, en se saisissant avec rapidité et force de cette négociation et en aboutissant à un large consensus, ont montré leur volonté de participer à la mobilisation nationale pour l'emploi et leur capacité à parvenir à des accords ambitieux, dans des délais compatibles avec l’urgence de la bataille pour l’emploi.

 

 

 L’accord prévoit un système incitatif  pour les PME de 50 à 299 salariés se dotant d'un accord ou d'un plan d'action intergénérationnel, ou couvertes par un accord de branche, qui bénéficieront des aides promises par l'Etat.

Elles seront versées pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans (ou 30 ans s'il est doctorant, handicapé, déjà en CDD ou en apprentissage dans l'entreprise) et le maintien dans l'emploi d'un senior de 57 ans ou plus (55 ans en cas d'embauche). Ce dernier doit en théorie accompagner le jeune recruté, mais, comme le réclamait le patronat, le « référent » du jeune pourra être un autre salarié.

Les PME de moins de 50 salariés auront le même dispositif, sans obligation d'accord ou de plan. Le contrat de génération pourra en outre y lier le jeune au patron directement si l'objectif est de préparer la transmission de l'entreprise, pour satisfaire à la réalité de bon nombre de TPE.

L'aide sera fixée par le ministère (environ 2.000 euros par an pour le jeune pendant 3 ans, autant pour le senior jusqu’au départ en retraite). L'accord recommande de la verser trois ans pour le jeune, et jusqu'à la retraite pour le senior. Soucieux d'éviter « toute usine à gaz », le patronat a dit sa satisfaction devant un texte« équilibré ».

Les organisations vont désormais se prononcer, dans le cadre de leurs instances internes, sur la signature de l’accord, que le ministre espère le plus large possible.

Le Gouvernement prépare désormais le projet de loi déclinant l’accord sur le contrat de génération. Ce texte sera examiné par le conseil des ministres le 12 décembre puis sera discuté en janvier au Parlement.

Enfin, ce renouveau du dialogue social est de bon augure pour la prochaine négociation absolument essentielle sur la sécurisation des parcours professionnels pour protéger les salariés tout en permettant aux entreprises de s'adapter à la mondialisation.


Une fois encore le gouvernent marque sa détermination à donner priorité aux jeunes et à la valorisation des savoirs faires pour construire une société solidaire tournée vers l’avenir.

 


Pascal Terrasse

Partager cet article
Repost0