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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 18:54

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il était parti en Guyane. Grossière erreur.

En métropole, François Hollande usa de son avantage avec son premier discours de campagne au Bourget, près de Paris. Une avalanche de propositions concrètes et précises surprit l'équipe élyséenne.

Le Monarque était trop loin pour caler les éléments de langage. Nous n'avions qu'un cliché de Sarkozy sur une pirogue, au milieu du fleuve Maroni. François Hollande, lui, s'affichait au milieu de 25.000 sympathisants. La comparaison des deux images était terrible pour le Monarque.

On aurait dit Louis XVI.

Ce n'était pas le dernier coup dur de cette mauvaise séquence.

Pris de court
Dimanche 22 janvier, François Hollande tenait son premier meeting de campagne au Bourget. Nicolas Sarkozy avait demandé à Brice Hortefeux de concocter quelque contre-feux. La cellule Riposte de l'UMP avait donc préparé un faux programme du candidat socialiste, qui fut mis en ligne en fin de journée, dans l'indifférence quasi-générale. C'est le journaliste Arnaud Leparmentier qui avait vendu la mèche. Les vigilants sont partout. Les manipulations aussi.

Dans la cellule, Guillaume Peltier tient une place de choix. Il présente bien. Il est déjà sur les plateaux télé depuis qu'il a rejoint le secrétariat national de l'UMP. L'ancien frontiste est une machine à slogans. Trois jours plus tôt, il s'est amusé qu'on le compare à Karl Rove.

A l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est essayé à remonter le moral de ses visiteurs « à coups de cric », a rapporté Brice Hortefeux au JDD. L'inquiétude est donc réelle. « J’ai vu pour la première fois une lueur d’inquiétude dans ses yeux. S’il ne remonte pas dans les quinze jours, c’est fini » a confié un autre proche anonyme de notre Monarque.

Au Bourget, François Hollande avait surpris l'UMP: des slogans qui faisaient mouche, des propositions en cascade. Le candidat avait fait fort: « L'égalité, c'est l'âme de la France !  ». « La France n'est pas le problème, la France est la solution ».

La cellule Riposte de l'UMP fut prise de court. Elle n'avait pas anticipé que le candidat socialiste livrerait autant de propositions. Et il était impossible de joindre facilement le Monarque, d'organiser un meeting pour caler la réplique et les éléments de langage. Le premier communiqué fut laissé à Constance Legris, une obscure députée inconnue de l'UMP. Elle dénonça « les formules creuses, des banalités, des généralités, des promesses vagues et beaucoup d'incantations et de voeux pieux ». Le communiqué semblait écrit à l'avance. Tout comme la critique de Thierry Mariani, qui s'emporta contre « le vide abyssal du projet socialiste ». Valérie Rosso-Debord, pourtant plus expérimentée, salua le ton du candidat socialiste, mais rappela son désaccord sur le fonds, sans plus de précisions. Xavier Bertrand dénonça un « catalogue de bonnes intentions ». ll y a quelques jours, les mêmes fustigea la « folie ». On progresse...


Paumé sur une pirogue
Car Nicolas Sarkozy, lui, était parti en Guyane. Pour la troisième fois en 5 ans de présidence, il s'est rendu dans les DOM-TOM pour les voeux de nouvelle année. Il avait même calé un discours, à 15 heures, heure de métropole, pour coïncider avec l'intervention de François Hollande. L'opération rata.

Les chaînes d'information étaient sur le candidat socialiste qui démarra pourtant avec 15 minutes de retard. « Ici, ce n'est pas le Far-West. Ici, cela ne sera jamais le Far-West » scanda-t-il, sans conviction. Il était devant une petite toile bleue, habituelle pour ces déplacements filmés. Il promit de mieux lutter contre l'orpaillage clandestin. Qu'a-t-il fait depuis 2007 ? « Nous avons engagé une lutte sans précédent contre l'orpaillage clandestin mais ça ne suffit pas. Alors, que faut-il faire? Toutes les prises d'or aux orpailleurs clandestins seront consacrées aux investissements pour la forêt, pour ses habitants et ceux qui sont loin de Cayenne ». Le territoire est grand comme le Portugal mais compte moins de 2.000 gendarmes et policiers. Un vrai scandale ! En Guyane, le taux de délinquance reste environ 15 fois supérieure à celui connu en métropole.

En arrivant à Cayenne, cette ville où il avait fait muter l'ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie, David Sénat parce qu'il le soupçonnait d'avoir donné des tuyaux à la presse dans l'affaire Bettencourt, le Monarque a confié: « je suis là et je reviendrai ». Il reviendra effectivement ce mardi en métropole, pour des voeux à Marseille au monde de la culture.

En Guyane, il a eu chaud, très chaud. Il s'est montré en pirogue sur les berges du fleuve Maroni, dans la forêt amazonienne, avec Claude Guéant, Nathalie Kosciusko-Morizet et Marie-Luce Penchard. Il avait gardé veste grise et cravate bleue. La scène était étrange. Il avait chaud. Il venait de visiter un village amérindien. Il confia à l'un des journalistes qu'il pensait à Ingrid Betancourt, l'ex-otage franco-colombienne libérée en 2009.

Avant de partir, Nicolas Sarkozy avait cru joué un bon coup en se félicitant si rapidement de l'arrestation des patrons deMegaupload par le FBI. Le site mafieux avait même été fermé. En France, la loi Hadopi préfère pourtant tacler les internautes quitte à laisser les gros « dealers » du piratage des oeuvres à l'abri. Le Monarque pense encore que sa posture le sauvera.

Ces affaires qui l'attendent
La Cellule Riposte de l'UMP n'avait rien à dire pour contrer les nouvelles révélations de Mediapart sur l'affaire de l'hippodrome de Compiègne. On se souvient que le ministre du Budget et maire de la ville voisine de Chantilly Eric Woerth avait été accusé au printemps 2010 d'avoir accepté bradé l'hippodrome de Compiègne, une zone voisine. Comme il était ministre à l'époque des faits, ce fut à la Cour de Justice de la République de s'en occuper.

Et justement, les experts désignés par cette dernière évaluèrent à 8 ou 10 millions d'euros la valeur des 57 hectares de terrains vendus pour 2,5 millions d'euros à la Société des courses de Compiègne.

Patratras.

Le Président de la République reprochable avait bien fait de se débarrasser de cet encombrant fidèle.

 

Sarkofrance

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 13:23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aucun pays de l’Union européenne n’échappe donc plus au doute. L’agence de notation Standard & Poor’s pourrait bientôt dégrader leurs dettes publiques à tous.


Acceptons en l’augure. Et qui s’en étonnerait ? Depuis deux ans, les gouvernements européens tergiversent, manquent à la solidarité, et cassent un à un tous les ressorts de l’activité économique. Ils n’inspirent plus confiance, ni ensemble, ni séparément.

Notons toutefois ce qu’il adviendrait du club très fermé des AAA, si tous les pays de l’UE en étaient exclus. Sur le tableau de Standard & Poor’s, ne subsisteraient que sept pays notés AAA.

Trois Etats nations:

  • - Canada
  • - Australie
  • - Norvège

Et… Quatre paradis fiscaux :

  • - Hong-Kong
  • - Liechtenstein
  • - Singapour
  • - Suisse

Ainsi, au moment où les agences de notation stigmatisent les déficits publics de la plupart des Etats, elles encensent ceux qui siphonnent leurs recettes fiscales.

Nicolas Sarkozy vous dirait que ces agences, qui n’avaient pas vu venir la crise des « sub-primes », ont également manqué la disparition des paradis fiscaux.

 

 

 

Vu sur Dechiffrages

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:46
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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 18:57

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La TVA anti-sociale Sarkozy : une attaque contre le pouvoir d'achat, la croissance et l'emploi

 

Plusieurs ministres (X. Bertrand, V. Pécresse) ont annoncé que la TVA sociale se ferait « avant l'élection présidentielle ». Aussitôt, le Gouvernement a reçu le soutien du Medef : pour L. Parisot, cette mesure « loin d'une faute sociale » serait « un avantage social ». La réalité est tout autre : concrètement, la droite propose d'augmenter de plusieurs points la TVA.


La TVA ne peut pas être sociale : c'est l'impôt le plus injuste.Son poids est d'autant plus important que les revenus des ménages sont faibles : elle représente 14 % du revenu des 10 % des ménages les plus pauvres, contre 5 % du revenu des plus riches.


La droite fait porter les efforts par les plus modestes. Les deux plans de rigueur Sarkozy- Fillon se sont traduits, notamment, par la taxe sur les mutuelles (+4,7 % de hausse moyenne des tarifs pour 2012) et par une hausse du prix du gaz de +4,4 % pour 10 millions de foyers, mais aussi par le passage du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 %. Sont notamment concernés la consommation d'eau, les transports en commun (+3,2 % de hausse en moyenne pour la SNCF depuis le 1er janvier), le bois de chauffage, le logement social, les livres et fournitures scolaires. Dans le même temps, la majorité UMP à l'Assemblée nationale a décidé de baisser
l'impôt sur la fortune et de supprimer la taxe exceptionnelle sur les nuitées dans les hôtels de luxe ! Avec la « TVA anti-sociale », la droite veut dégrader un peu plus encore la vie quotidienne des ménages modestes alors même qu'ils dépensent la totalité de leur revenu quand les plus fortunés, eux, en épargnent l'essentiel. Les bas salaires, aujourd’hui exonérés de cotisations patronales maladie-famille, subiront de plein fouet cette nouvelle hausse d’impôt, alors qu’à l’inverse une bonne part des revenus du capital en seront exemptés, dès lors que la TVA autorise la déduction intégrale des dépenses d’investissement.


En plus d’être injuste, la TVA anti-sociale Sarkozy entraînera un risque de récession.
Après avoir creusé la dette de 500 milliards d'euros et alors que la France compte un million de chômeurs de plus qu'en 2007, le Président sortant promet sans dire comment de rétablir les comptes publics et faire redémarrer la croissance. Une hausse de TVA, en plombant le pouvoir d'achat des Français, entraînera une chute immédiate de la consommation. Elle enfermera notre économie dans la récession, réduira le carnet de commande des entreprises,
aggravera plus encore le chômage et, au final, creusera les déficits publics.


Prétendre que « seuls les produits importés seront concernés » est mensonger. Non seulement tous les produits et tous les services consommés ou utilisés en France par les Français verront leur prix augmenter fortement, mais les importations représentent à peine untiers de la consommation des ménages.

Promettre que cette mesure empêchera les délocalisations ne résiste pas à l'épreuve des faits. Dans la compétition internationale, que vaudra une baisse des prix à l’exportation de 3% ou 4 % quand l’essentiel du déficit de compétitivité de l'économie française n'est pas liée au prix, mais à la perte de substance de notre industrie, l'insuffisant effort de recherche publique et privée, le manque de financement pour que les PME puissent innover, grandir et exporter ? Au contraire, il est plus que probable que la baisse d’impôt sera utilisée par nombre d'entreprises – et d'abord les plus grandes – pour augmenter leur taux de marge, ce qui augmentera le prix TTC des produits français et annulera le prétendu gain en compétitivité.
Qui peut penser qu'une hausse de 2 ou 3 points de tous les taux de TVA pour compenser ne baisse de 2 à 3 points de cotisations patronales permettrait de combler le différentiel salarial avec la Chine de l'ordre de 1 à 30 ?


L'alternative à cette politique qui a échoué et que la droite veut amplifier, c'est le projet
porté par François Hollande.
- Pour le redressement productif et la compétitivité-qualité à travers une politique industrielle digne de ce nom dont les leviers sont une Banque publique d'investissement sous forme de fonds régionaux, un livret d'épargne industrie, l'indispensable sécurisation des parcours professionnels par la formation initiale et continue.
- Pour le soutien au pouvoir d'achat avec, notamment, un plan national de rénovation thermique de l'habitat, la tarification progressive pour les consommations essentielles d'énergie et d'eau, l'encadrement des loyers dans les zones de spéculation.
- Pour la justice fiscale à travers une réforme fondée sur deux principes forts : chacun doit payer selon ses moyens et les revenus du capital doivent être soumis au même barème de l'impôt que les revenus du travail.


Le sarkozysme a commencé en donnant aux riches et il se termine en taxant les pauvres : après le paquet fiscal de 2007, le boulet fiscal de 2012 !

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 07:30

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La droite ne défend pas les familles, elle défend les avantages fiscaux d'une petite minorité de privilégiés, ce qui est bien différent.  

Les familles, elles, ont été les grandes oubliées du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Trois promesses leur avaient été faites par le candidat sortant :

- le versement des allocations familiales dès le premier enfant,

- la création d'un droit opposable à la garde d'enfant,

- la création de 200 000 places d'accueil de la petite enfance.

Aucune de ces promesses n'a été tenue. Pire, la branche famille de la sécurité sociale, historiquement excédentaire, s'enfonce dans les déficits et les familles ont subi le matraquage et la baisse de leur pouvoir d'achat. Il fut un temps où le ministère de la famille avait même été supprimé au sein du gouvernement Fillon, ce qui avait provoqué la colère de toutes les associations familiales.

La droite a été totalement indifférente en particulier à la précarisation des 1,5 million de familles monoparentales, et à la situation des mères de famille qui élèvent seules leurs enfants et qui ont été jetées dans la pauvreté. 70% d'entre elles connaissent désormais des difficultés pour boucler leur fin de mois.

Aujourd'hui ces familles n'ont pas d'aide et 2,5 millions d'enfants connaissent la pauvreté. En fait 50% des familles doivent se partager 10% du quotient familial tandis que les 10% des familles les plus favorisées bénéficient de 42% de l'aide. La droite trouve cela normal, pas nous !

Les familles qui n'ont aujourd'hui aucune aide au travers de la fiscalité ne demandent pas l'assistanat, mais l'égalité et la justice. C'est ce qu'apportera la modulation du quotient familial proposée par François Hollande afin que ce système soit moins inégalitaire et soutienne toutes les familles.

 

Par Delphine Batho, porthe-parole de François Hollande.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 07:36

Henri Emmanuelli est prêt à rafraîchir la mémoire du chef de l'Etat. En 2001, l'Assemblée Nationale a voté le principe d'une Taxe Tobin. Elle figure même dans le code général des impôts

Nicolas Sarkozy a-t-il oublié que l'Assemblée Nationale a voté en 2001 le principe d'une Taxe Tobin? (Photo archives AFP ERIC FEFERBERG)
Nicolas Sarkozy a-t-il oublié que l'Assemblée Nationale a voté en 2001 le principe d'une Taxe Tobin? (Photo archives AFP ERIC FEFERBERG)
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Si Nicolas Sarkozy veut aller jusqu’au bout de son idée, en l’occurrence mettre en place la Taxe Tobin, il ne devrait pas hésiter à passer un petit coup de fil à…Henri Emmanuelli.

Le député et président du Conseil général des Landes se fera, en effet, un grand plaisir de lui apprendre - ou de lui rappeler… - que la France a déjà en magasin cette fameuse Taxe Tobin. Et ce depuis 2001.

En effet, alors que le chef de l’Etat a indiqué vouloir « mettre en œuvre » cette taxe sur les transactions financières, Henri Emmanuelli rappelle qu’il y a onze ans déjà, le lundi 19 novembre 2001 exactement, l'Assemblée nationale a adopté le principe d'une taxe Tobin, d'un montant maximal de 0,1%, sur les transactions financières spéculatives internationales.

Cette mesure a même été introduite dans la loi de finances pour 2002 à l'initiative de la commission des finances de l'Assemblée nationale qu’il présidait alors.

D’où sa grosse colère : « Il est quand même stupéfiant que le président de la République propose de faire voter une disposition qui existe déjà dans la loi française depuis 2001. »

Et d’ajouter : « Il est stupéfiant que le président de la République ne sache pas que dans le code général des impôts la Taxe Tobin existe déjà ! Il y a des limites au cynisme et à l’irresponsabilité. »

De fait, cette taxe Tobin figure dans l'article 235 ter ZD du code général des impôts.

La partie IV de l'article 235 ter ZD du code général des impôts, précisant, par ailleurs, que la taxe rentrera en application après l'adoption du même principe par les autres parlements européens.

« Tout d’un coup, il redécouvre à la veille des élections présidentielles, la Taxe Tobin. On marche sur la tête. ", s'agace Henri Emmanuelli.

Et de poursuivre : « Il n’y a pas revoter, il n’y a qu’à appliquer le taux. »

Dès lors, cette offensive du chef de l’Etat sur la Taxe Tobin ne contribuerait-elle pas à dessiner le nouveau portrait du futur candidat Sarkozy ? « Mais ça fait quatre ans qu’on vit de bout de ficelle et de communication.... », s’exaspère Henri Emmanuelli.

économie · Henri Emmanuelli · Nicolas Sarkozy · Présidentielle 2012

 

VU DANS SUD OUEST

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 23:17

--cole-en-danger.jpgPar Vincent Peillon, responsable du pôle Education, jeunesse, enseignement supérieur, recherche, enseignement et formation professionnels.

Après avoir affaibli et attaqué l'école républicaine comme elle ne l'avait jamais été dans son histoire, la considérant comme une simple variable d'ajustement budgétaire, moquant le savoir, brutalisant les chercheurs, humiliant la laïcité, Nicolas Sarkozy semble vouloir faire son mea culpa. Mais peut-être ne faut-il pas se réjouir trop vite des déclarations d'un candidat à nouveau prêt à faire toutes les promesses sans aucun souci d'afficher la moindre cohérence entre ses discours et ses actes.

Alors que l'école française, après 5 ans de présidence Sarkozy et deux législatures de droite, connaît des difficultés sans précédent et les plus mauvais résultats de son histoire, le candidat Sarkozy voudrait restaurer une autorité qu'il a lui même sapée comme Président, et revaloriser une profession dont il a tellement dégradée la condition que la France peine aujourd'hui à recruter des professeurs. Pourquoi croire qu'il fera demain le contraire de ce qu'il a fait hier et qu'il continue à faire aujourd'hui ? D'autant plus qu'à bien entendre ses propos - refus de restaurer les moyens supprimés, volonté de ségrégation précoce des élèves, développement d'une autonomie qui sans moyens ne pourra jamais être pédagogique, on voit se dessiner la véritable philosophie d'un président qui se veut le liquidateur du modèle républicain d'éducation. Notre école, surtout après cinq ans d'attaques brutales et désordonnées, a besoin d'une refondation républicaine et d'une grande réforme.

Cette refondation suppose non seulement des mots, des vœux, des intentions, mais du respect, de la cohérence et des engagements précis. C'est ce que propose François Hollande autour d'un nouveau contrat entre l'école et la Nation, capable de recréer la confiance et de nous faire retrouver le chemin de la réussite collective.

 

  •  Vincent Peillon
    Education, jeunesse, enseignement supérieur, recherche, enseignement et formation professionnels
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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 18:45
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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 23:15
petroplus-laurent-fabius-francois-hollande-didier-marie-cgt-petit-couronne-76

F. Hollande L. Fabius et D. Marie

François Hollande, candidat socialiste et radical à l’élection présidentielle, est passé à Petit-Couronne om l’attendaient les élus socialistes (Laurent Fabius, Didier Marie, Dominique Randon, Ludovic Delesque, Guillaume Bachelay, Alain Le Vern …) qui se sont mobilisés face à la situation des salariés de l’entreprise. Nous en faisions état : ICI et LA.

Il a demandé “Où est l’État, où est le gouvernement, où est le président de la République ?” lors de sa visite sur le site à l’invitation de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGC car “c’est un enjeu local, mais c’est aussi une responsabilité nationale”. Il a demandé en particulier que l’État se mette en situation de “rechercher” un repreneur si Petroplus devait être défaillant.

L’intersyndicale de Petroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime) avait été reçue hier soir par l’équipe de François Hollande. Un échange approfondi a pu ainsi avoir lieu sur la situation urgente de la raffinerie, de ses 550 salariés et 350 intervenants extérieurs réguliers. Il en est ressorti à tout le moins un manque d’anticipation majeur du groupe actuellement propriétaire et une lourde responsabilité de son prédécesseur Shell, mais aussi du Gouvernement, compte tenu du caractère stratégique de ces activités pour la France et d’abord son Axe Seine.

La première urgence est bancaire : la ligne de crédit essentielle au redémarrage de l’activité doit être garantie. Les banques ont été puissamment aidées par le Gouvernement français comme à l’échelon européen. Elles doivent aujourd’hui se mettre au service de l’économie réelle, de ses savoir-faire et de ses emplois.

La deuxième urgence est industrielle : dans le cas où l’impasse financière actuelle ne serait pas  levée, les organisations syndicales réclament à juste titre une reprise industrielle, à même de sauvegarder l’outil de travail et de mettre en œuvre des projets innovants qui existent bel et bien sur le site haut-normand.

Enfin, il y a l’urgence d’une Europe qui se protège dans la mondialisation. A cet égard, l’équipe de François Hollande a rappelé sa volonté d’intervenir au niveau communautaire pour que soient mises en place des mesures protectrices face aux produits qui ne respectent pas les normes sanitaires, sociales et environnementales en vigueur dans nos Etats membres, notamment face aux importations de produits pétroliers venus de pays ou de multinationales qui s’en exonèrent.

L’histoire de ce site et son importance pour l’économie nationale imposent que le Gouvernement agisse d’urgence. Laurent Fabius et les élus socialistes sont à pied d’oeuvre et ont assuré les représentants des salariés de leur soutien et de leur attachement à une véritable politique industrielle pour la France.

 

http://www.ps76.fr/

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 23:32
Pour faire des économies budgétaires, le conseil général du Loiret, dirigé par l'UMP, a décidé de ne plus distribuer de sucreries de fin d'année aux pensionnaires des maisons de retraite en 2012. Celles-ci seront remplacées par des rencontres avec des élus !

L'année 2011 ayant été riche en idées et suggestions farfelues, saugrenues ou scandaleuses, émises par des élus UMP, il semblait difficile de désigner un vainqueur. Néanmoins, le Conseil Général du Loiret dans un effort de dernière minute vient de l'emporter haut la main !

En effet, lors de l'adoption du budget 2012, celui-ci a décidé de ne plus offrir de friandises au personnes âgées hébergées dans les 60 établissements qu’il gère à travers le Loiret. nous apprend La République du Centre 

A combien se chiffre cette économie ?

Selon un communiqué publié par le conseil général, cette suppression ferait gagner 80.000 € au budget. A rapporter au montant total qui est de 644 529 110 €. Ce qui a mis en colère Michel Ricoud, élu du Front de gauche : « Les gens trouvent cela choquant, on a besoin d'un peu d'humanisme, de social, de lien avec ces personnes qui n'ont pas grand-chose dans la vie » et pense à juste titre, qu'on aurait pu trouver autre chose, pour faire des économies.

Le budget Technologies de l’information et de la communication par exemple, qui représente tout de même : 3 488 500 euro ?

Ce à quoi, la majorité UMP oppose un argument qui vaut son pesant d'or : « les pâtes de fruits, dans la majorité des cas, n’étaient pas consommées » et propose de remplacer les sucreries par une action « moins onéreuse, privilégiant quelques instants de rencontre entre élus et résidents (...) le contexte financier actuel impose de réinventer certaines politiques départementales et, dans le cas présent, privilégier l’affectif par rapport au matériel est une bonne démarche »

Pas certain que les résidents des maisons de retraite se satisfassent du discours lénifiant ou condescendant d'un élu, en lieu et place d'une sucrerie à l'heure du café. Il leur reste toujours la possibilité de prendre une photo de la boîte, qu'ils recevront au titre de 2011, histoire de garder un souvenir d'une France généreuse ... dirigée par un président qui protège ...

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